Un Voyage Extraordinaire - André Chpelitch

Un Voyage Extraordinaire
d'après Jules Verne
Rhapsodie pour Clarinette et Orchestre d'Harmonie

Création le 14 mars 201 9 en la cathédrale st Louis des Invalides
par Paul Meyer et L’orchestre d’harmonie de la Garde Républicaine dirigé par François Boulanger.
Reprise le 21 mars 2024 en la cathédrale st Louis des Invalides
par Paul Meyer et L’orchestre d’harmonie de l’Air et de l’Espace dirigé par Claude Kesmaeker.

C’est en écoutant Paul Meyer accompagné par l’Orchestre d’Harmonie de l’Armée de l’Air, en mars 2017 lors du Festival Vents d’Hiver, qu’est née l’idée d’écrire cette pièce. Paul Meyer m’a encouragé dans ce projet et m’a laissé libre quant à la composition de l’oeuvre, en souhaitant néanmoins « une musique qui s’écoute, brillante, rapide et vivante ».

Au fur et à mesure que j’avançais dans l’écriture de la pièce, une trame figurative et narrative s’est progressivement dégagée et j’imaginais facilement des atmosphères rappelant certaines aventures fantastiques.

Lorsque j’ai su que la Symphonie en ré mineur de César Franck allait s’ajouter au programme, j’ai aussitôt pensé à son contemporain Jules Verne, et à ses Voyages Extraordinaires avec tous ses univers foisonnant d’idées fabuleuses. Le titre de ma pièce m’est alors rapidement venu à l’esprit. D’une durée approximative de 21 minutes, ce concerto est structuré en 6 séquences qui s’enchainent :

Après une introduction en coulisse par la clarinette seule dans une cadence qui présente le thème principal plein de contrastes, l’Orchestre entame une 1ère partie Allegro et est ensuite rejoint par le soliste. Le thème y est développé en deux variantes au caractère héroïque. Dans l’Andante (2ème partie), la clarinette virevolte au-dessus de l’Orchestre, qui en contraste, l’accompagne à l’aide de formules rythmiques et répétitives passant d’un groupe d’instruments à un autre, jusqu’à un summum d’intensité mélodique de la clarinette solo. Le calme revient peu à peu jusqu’à un contrepoint (3ème partie), nous conduisant, après un puissant tutti de l’Orchestre seul, à une cadence de la clarinette. Celle-ci amorce la 4ème partie qui présente un leitmotiv au parfum exotique et jazzy. La 5ème partie marque le retour du thème principal très développé, puis réexposé sous sa forme initiale nous amenant alors vers la 6ème partie où le thème est cette fois décliné par la clarinette avec nostalgie. L’Orchestre accompagne à nouveau le soliste avec des formules rythmiques et répétitives passant d’un groupe d’instruments à un autre, jusqu’à la Coda finale courte et intense qui fait entendre une dernière fois le thème initial, en un dernier appel qui termine le voyage.

André Chpelitch

Durée : 21'

Conducteur A3 et matériel complet