Le code noir (ouverture) - Louis Clapisson
Transcription pour orchestre d'harmonie : Jean-Jacques Charles
Louis Clapisson (1808-1866), né à Naples et mort à Paris, laisse une œuvre conséquente, dont cet opéra-comique en trois actes, Le code noir, composé en 1842 sur un livret d'Eugène Scribe inspiré de la nouvelle Les épaves de Fanny Reybaud. Il sera donné le 9 juin de la même année à Paris.
L'argument : Donatien, enfant adopté devenu officier de marine, se rend en Martinique à la recherche de ses origines où il est vendu aux enchères comme esclave avec sa mère Zamba, au profit du gouverneur, sous le régime du Code noir. Cet opéra-comique, tombé dans l'oubli, a été redonné en public en 2019 et 2020. Cette œuvre a participé à la prise de conscience de l'esclavage, qui aboutira à son abolition en 1848. Les décrets sont signés le 27 avril par le gouvernement provisoire de la IIème République, sous l'impulsion de Victor Schoelcher (1804-1893), journaliste et critique d'art, puis député et sénateur.
Cette transcription pour orchestre d'harmonie se veut la plus fidèle possible à la partition originale. Puisse-t-elle permettre au public de redécouvrir cette musique dont l'écriture est caractéristique de son époque, et dans le même temps faire œuvre de mémoire.
Nomenclature
– piccolo
– flûte
– hautbois 1 et 2
– clarinettes solos en La 1 et 2
– bassons 1 et 2
– petite clarinette mib
– clarinettes sib 1,2 et 3
– clarinette basse
– saxophones altos 1 et 2
– saxophone ténor
– saxophone baryton
– cors en Fa 1 et 2
– cors en Fa 3 et 4
– trompettes en Ut 1 et 2
– trombones 1, 2 et 3
– euphoniums 1 et 2
– tuba
– contrebasse à cordes
– timbales
– grosse caisse, cymbales et triangle
Matériel complet + conducteur A3
Durée : 12'