Sélectionnez votre langue

Paraphrase sur Eugène Onéguine - Piotr Ilitch Tchaïkovski

Pour flûte et piano

15,83 €
mode d'édition (version PDF réservée aux particuliers) :
K355part
Description du produit

Œuvre inspirée du roman éponyme de Pouchkine, Eugène Onéguine compte, avec la Dame de Pique, parmi les plus célèbres opéras de Tchaïkovsky. Créé au Théâtre Maly par des étudiants du Conservatoire de Moscou en 1879, Eugène Onéguine est repris avec succès au Bolchoï. Immédiatement, plusieurs musiciens se saisissent de l’ouvrage pour en reprendre contours et thèmes et lui consacrer l’écriture de paraphrases pour divers instruments. Parmi les plus réussies, on retient la paraphrase pour piano de Paul Pabst, professeur au Conservatoire de Moscou, ainsi que la paraphrase pour violon et piano sur l’Air de Lensky du 2e acte de Léopold Auer. Ce dernier, d’ailleurs, n’est autre que le dédicataire du Concerto pour violon... de Tchaïkovsky ! Franz Listz, quant à lui considéré comme le maître absolu en matière de paraphrase d’opéra, n’est pas en reste puisqu’il signe également une paraphrase sur la Polonaise du 3ème acte.

En 1888, Tchaïkovsky réalise une grande tournée européenne. De passage à Paris, il rencontre le grand flûtiste français de l’époque, Paul Taffanel, qui sera nommé cinq ans plus tard professeur au Conservatoire de Paris. A l’occasion de leur rencontre, Paul Taffanel rend hommage au compositeur en interprétant une transcription sur l’Air de Lensky de l’acte I qu’il a lui-même écrite. C’est ainsi que se noue un lien d’amitié et d’admiration réciproque entre les deux hommes. Dès lors, l’idée d’écrire un concerto pour flûte fait son chemin dans l’esprit de Tchaïkovsky. Il disparaît cependant cinq ans plus tard, quelques jours après la création de sa Symphonie Pathétique, laissant le Concerto à l’état d’ébauche. De cette occasion manquée, les flûtistes ressentent encore aujourd’hui la frustration de ne posséder dans leur répertoire aucune œuvre du compositeur russe. Il n’est donc pas surprenant que les flûtistes, notamment sous l’impulsion d’Emmanuel Pahud, s’emparent de la paraphrase pour violon sur l’Air de Lensky de Léopold Auer.

Paraphrase originale pour flûte, la présente fantaisie se distingue de l’existant en revisitant plusieurs des principaux thèmes de l’opéra : l’Air de Lensky de l’acte I, l’Air de la lettre, l’Air du Prince Gremin de l’acte III et la célèbre Polonaise. Elle s’agrémente également d’éléments plus personnels comme l’impose l’exercice, tels que les transitions et les cadences, propres à mettre en valeur la virtuosité instrumentale de la flûte.



Paris, le 10 juin 2022
Laëtitia Brault et Jean-Christophe Maltot

 

 

Arrangement : Jean-Christophe Maltot

Durée : 11'

pour flûte et piano

Paramétrages de cookies

×

Cookies fonctionnels

Ce site utilise des cookies pour assurer son bon fonctionnement. Si ces cookies sont bloqués, certaines parties du site ne pourront pas fonctionner.

En cliquant sur "Valider", j’accepte les Conditions Générales d’Utilisation et la Charte des données personnelles et des cookies.

Mesure d"'"audience

Ce site utilise des cookies de mesure et d’analyse d’audience, tels que Google Analytics et Google Ads, afin d’évaluer et d’améliorer notre site internet.

Contenus interactifs

Ce site utilise des composants tiers, tels que ReCAPTCHA, Google Maps, MailChimp ou Calameo, qui peuvent déposer des cookies sur votre machine. Si vous décider de bloquer un composant, le contenu ne s’affichera pas

Réseaux sociaux/Vidéos

Des plug-ins de réseaux sociaux et de vidéos, qui exploitent des cookies, sont présents sur ce site web. Ils permettent d’améliorer la convivialité et la promotion du site grâce à différentes interactions sociales.

Session

Veuillez vous connecter pour voir vos activités "!"

Autres cookies

Ce CMS Joomla utilise un certain nombre de cookies pour gérer par exemple les sessions utilisateurs.